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Notre économie et notre mode de vie

La France va-t-elle enfin entrer dans la troisième révolution industrielle ?

Avec le développement des NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives, nous sautons dans le « tout numérique » et les pays développés, dont la France, doivent tout mettre en œuvre pour rester dans la course d’un progrès technologique de plus en plus rapide qui va changer la planète (témoin l’apparition récente de ChatGPT).

Les débats sur l’après-pétrole, le nucléaire, les énergies renouvelables, les nanotechnologies, les progrès gigantesques de la biologie et de la médecine ouvrent la porte à une ère nouvelle où l’on verra se combiner un système décentralisé de production et de distribution d’énergie, éolienne, photovoltaïque, géothermique, nucléaire et une capacité de stockage de cette énergie sous forme par exemple d’Hydrogène afin de pouvoir la réutiliser sans perte et sans effet de serre.

Source de millions d’emplois verts, cette transition énergétique va-t-elle donner naissance à un nouveau «capitalisme redistribué » ou, une fois encore, sera-t-elle l’occasion d’accroître les inégalités entre riches de plus en plus riches et pauvres de plus en plus pauvres, entre pays développés et pays émergents et succombera-t-elle aux rapports de pouvoirs entre de nouveaux géants (GAFAM et BATX par exemple) et une masse ignorante qui s’en remettra aux grandes entreprises, aux experts et aux entrepreneurs high-tech de toutes sortes, rois de l’obsolescence programmée, qui lui offriront leurs solutions techniques innovantes ?

Pour se préparer au mieux à ces bouleversements, un effort d’éducation sans précédent doit être entrepris. Or, au moment où se développe l’IA nombre de nos concitoyens en ignorent encore trop souvent l’existence.

C’est dès l’école que naîtra cette société post-énergie-fossile ou post-fission-nucléaire à condition de préparer de nouvelles générations de professeurs (dès le jardin d’enfants et la Maternelle) et d’offrir à chacun l’égalité des chances !

Notre mode de vie va changer aussi. Le développement des transports automatiques et du télétravail restructurera peut-être l’espace entre villes et campagnes et les progrès de la médecine vont brutalement accroître l’espérance de vie.

Mais en attendant, dans nos métropoles, l’organisation de la collectivité continuera à se heurter à de grandes difficultés : urbanisme inconséquent (combien de millions d’heures perdues chaque jour sur le périphérique parisien ?), désindustrialisation massive créant des zones entières de sous-emplois, gestion des terroirs abandonnée aux seuls industriels de la terre, délinquance incontrôlée dans les banlieues, gestion de l’entreprise vouée aux seuls dialogues difficiles entre syndicats peu représentatifs et patronat trop égocentrique, organisation politique budgétivore, gérant la société au lieu d’être la garante de ses valeurs.

Le désir de démocratie directe, le besoin de dialogue se font cependant de plus en plus ressentir. L’engouement pour Renaissance n’a-t-il pas marqué à ses débuts le besoin d’en finir avec la vieille politique même si ceux qui s’y sont engouffrés n’ont pas forcément discerné l’emprise des puissants embusqués derrière quelques bonnes volontés.

Liberté et responsabilité : voici les deux mots forts qui doivent conduire à la société de demain. Liberté d’entreprendre et de jouir d’un juste retour de ses efforts, responsabilité envers les hommes, impliquant solidarité, justice sociale mais aussi exigence entre droits et devoirs.

Le renouveau n’adviendra que le jour où, comme le souhaitait Saint-Simon, l’on demandera à chacun selon ses capacités et l’on récompensera chacun selon ses mérites.

C’est seulement dans ce cas que la France qui est descendue à la 7ème place parmi les grandes puissances économiques du monde mais qui a dégringolé à la 24ème place pour le PIB par habitant aura peut-être une chance de ne pas se réduire à « une petite lumière qui s’éteint ».

 

Pierre Chastanier, 31 juillet 2023

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