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Si le peuple vote mal, il faut changer le peuple

Berthold Brecht

 

Alors qu’à l’évidence le pays, en 2022, a mal voté en ne lui accordant pas une majorité absolue au Parlement qui lui aurait permis de finir tranquillement son second mandat, celui qui avait choisi de ne participer à aucun débat avant le premier tour des Présidentielles alors que pourtant on aurait aimé entendre au moins face à Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Éric Zemmour et Valérie Pécresse, ne serait-ce que son bilan, va une fois de plus changer le Comité qui avait changé le Comité (l’homme qui a vu l’homme…) qui selon la Loi devrait normalement se prononcer sur toute question importante.

Je m’explique : C’est au Parlement que revient le droit de faire la Loi.

Quand on arrive mal à le juguler (c’était déjà le cas sous Hollande), on demande par exemple à un CCNE (Comité Consultatif National d’Ethique) de déclarer qu’il juge possible une nouvelle loi permettant, par exemple, une loi sur l’euthanasie strictement encadrée.

Et comme, tout en s’inclinant, contrairement à 2016 où ce même Comité s’était opposé à une modification de la Loi Leonetti en interdisant l’Euthanasie et le suicide assisté, il indique désormais qu’une telle modification serait possible à condition d’aller de pair avec une accélération des efforts en faveur des soins palliatifs.

Alors pour le pouvoir, méfiant devant toute tentative d’indépendance, il suffira de lancer une nouvelle « Convention Citoyenne » (soigneusement sélectionnée, mais il ne faut pas le dire) qui rendra ses conclusions … à l’Elysée !

Des débats seront alors organisés dans toute la France « afin d’aller vers tous les citoyens » Et l’on sait à quel point c’est plus facile dans des salles soigneusement préparées à l’avance par les Préfets plutôt qu’autour des ronds-points !  

Quelle défiance aussi envers les Médecins et tous les soignants comme s’ils trouvaient plaisir à s’acharner à maintenir en vie un malade sans espoir !

Mais cette question soudain si importante n’est-elle pas là pour masquer d’autres problèmes certainement plus urgents afin de détourner l’attention (Agriculteurs, Ukraine, Sécurité, Immigration, Écoles, Soignants, Prix de l’Énergie, …). De nombreuses manifestations sont à prévoir même si le peuple fatigué des excès qui s’y produisent a tendance à se replier dans sa coquille.

Partout, en France, mais aussi dans toute l’Europe, le nombre des pauvres augmente sans cesse, comme augmente en miroir le nombre des très riches !

Même dans la vertueuse Allemagne, le nombre de personnes en-dessous du seuil de pauvreté vient de dépasser le record des 13 millions.

Une fois de plus on va actionner le sempiternel tonneau des Danaïdes de l’assistanat social, made in France, avec nos 3000 milliards de dettes, une dette qui augmente chaque jour de 240 millions d’€.

Il est urgent de réagir. Et plutôt que d’évoquer des mesures générales que beaucoup comprennent et qui semblent impossibles à appliquer, je vais essayer de donner quelques exemples concrets allant des problèmes liés aussi bien à l’enfance délinquante qu’au soutien et à la survie des personnes dépendantes.

1 – Guerre à la délinquance des mineurs :

Création d’Internats militaires

Dans d’anciennes casernes, une seconde chance de s’amender, de retrouver une discipline, de reprendre l’acquisition des savoirs fondamentaux, d’apprendre un métier, de se désintoxiquer, serait donnée à tous les jeunes récidivistes après un premier rappel à la loi, à l’école, dans la rue, en famille…

Financée par :

  • La perte des allocations familiales qui étaient versées aux familles fautives
  • La confiscation des biens des dealers (appartements, voitures de luxe, commerces) dont l’origine est injustifiée
  • Les économies faites sur la traque des délinquants (Police, Justice, dégradation des quartiers, frais médicaux sur les toxicomanes…)

Police à l’École

Recrutement dans chaque établissement scolaire d’un vigile musclé et armé (arme non létale) apte à maîtriser tout élève qui agresserait violemment un professeur ou des camarades

Équipement de bips distribués à chaque professeur pour prévenir le vigile en cas d’agression (sauf pour les professeurs champions d’arts martiaux) !

Mobilisation de toute l’équipe éducative et de la hiérarchie pour faire respecter l’ordre et la bonne entente

Rétablissement d’un service national obligatoire

Civil ou Militaire selon le choix, d’une durée de 9 mois, l’occasion pour les plus avancés de rendre à la Nation une partie de ce qu’elle leur a apporté, pour les retardataires d’être une École de la deuxième chance, pour tous l’occasion de vivre une mixité sociale, de mieux se comprendre, de s’entraider, d’acquérir pour les uns et de donner pour les autres, par l’échange, les savoirs fondamentaux qui manqueraient, de passer le permis de conduire, de s’initier à la défense civile ou militaire, de lutter pour l’environnement, de partir pour certains aider des pays en voie de développement, …

Fin des trafics

Seule une campagne nationale approuvée par le Parlement et soigneusement préparée par une information de la population pourra arrêter en France la pratique immonde des trafics de drogue. L’armée, la police, les populations locales devront coopérer pour repérer les dealers, alerter les forces d’intervention, prévenir les familles des délinquants de la suspension immédiate de toutes aides sociales, lutter contre les trafiquants, soigner les toxicomanes, réinsérer ceux qui le peuvent, expulser les coupables étrangers et en attente des lettres consulaires les rassembler dans des lieux de relégation faciles à surveiller.

Efforts pour l’assimilation

Seule une assimilation réussie peut garantir à un enfant de parents étrangers une vie heureuse dans son pays d’accueil.

Un bon apprentissage de la langue, un acquit des savoirs fondamentaux, un métier, un permis de conduire, un passage par le service national obligatoire, et pour les plus aptes le déploiement de moyens spécifiques leur permettant de sauter les étapes jusqu’aux classes préparatoires spéciales à l’enseignement supérieur, la lutte contre les communautarismes, la liberté et l’égalité homme-femmes, la garantie du respect et de la non-discrimination seront les bornes milliaires de ce nouvel espoir pour les jeunes issus de l’immigration.

Contrôle des frontières

Pour ne pas être dépassés par notre manque de capacités d’accueil il est indispensable d’arrêter un temps TOUTE nouvelle forme d’immigration. Contrôle strict aux frontières au besoin en sortant de Schengen, obligation d’un affidavit et responsabilité pénale des personnes accueillant des étrangers en cas de non-respect des conditions d’admission et d’échéance des visas, preuve de la prise en charge assurantielle des aides sanitaires et sociales éventuellement nécessaires pour les non-cotisants lors d’une demande de visa, retour forcé vers leur pays d’origine des contrevenants à l’expiration du visa après obtention d’un laissez-passer consulaire de retour obligatoire à présenter lors de la demande de visa.

Et simultanément déploiement de larges mesures politiques et financières en faveur des pays en voie de développement, seule façon d’y fixer une population qui ne part souvent que chassée par la guerre ou par la misère.

Soutien à une éducation rénovée

Dès la Maternelle

J’ai déjà rappelé à quelle vitesse astronomique s’ébauchait le cerveau humain entre 3 et 5 ans (1000 nouvelles connexions neuronales par seconde). C’est l’heure où tous les apprentissages sont possibles. Apprendre une langue étrangère pour l’enfant de parents binationaux, exercer sa main gauche au piano pour le futur concertiste, s’initier aux échecs pour le futur Grand Maître, dévorer les livres dès qu’on lui a appris à lire, découvrir les mystères des ordinateurs que beaucoup d’adultes ne comprendront jamais.

Il faut être fou ou bien ignorant pour ne pas comprendre que c’est là que tout se joue !

Etaler l’apprentissage de l’Anglais à coup de 2 heures par semaine du Primaire au Supérieur quelle stupidité !

Attendre la classe de seconde pour savoir résoudre une équation du second degré alors que c’est si facile. Quel dommage !

Goûter les bonheurs de la Littérature ne serait-ce qu’en commençant par les contes de Perrault ou les fables de La Fontaine. Quelle facilité !

Nous entrons dans une ère hyper technologique où seule l’élite tirera son épingle du jeu. Malheur aux Nations qui ne l’auront pas compris.

La Corée du Sud était, il y a 70 ans, dans le même état que la Corée du Nord. Aujourd’hui elle a surpassé la France dans bien des domaines. Heureusement pour nous on vient d’y interdire les cours particuliers aux enfants de moins de 6 ans le soir après 22 heures !

Des Maîtres respectés

Il est certes loin le temps où Charles Péguy nous parlait de « Nos jeunes Maîtres, beaux comme des hussards noirs, sveltes, sévères, sanglés, sérieux, un peu tremblants de leur précoce, de leur soudaine omnipotence »

Ce n’est sans doute pas en les sous-payant (leur salaire est la moitié de celui de leurs collègues allemands) qu’on attirera des candidats au CAPES ou à l’Agrégation. En Mathématiques où d’autres horizons sont possibles le résultat est tout simplement catastrophique. Faute de Maîtres on réduit les programmes et chacun sait qu’une bonne façon de faire baisser la température est de casser le thermomètre !

Mais le problème ne réside sûrement pas QUE dans la question de la rémunération.

Le Maître d’autrefois était respecté. On venait le consulter comme le curé ou le médecin. Il ne serait pas venu à l’idée d’un galopin d’être impoli et si cela avait été le cas il aurait reçu une double correction : à l’école d’abord puis en rentrant chez lui ensuite.

Combien de professeurs craignent aujourd’hui les élèves violents ! Ô certes pas à Louis le Grand, Stanislas ou Henri IV. Les places y sont trop chères. Mais dans n’importe quel bahut de banlieue non seulement les élèves ne respectent plus leurs Profs, mais souvent les parents s’en mêlent comme cet homme tellement stupide qui relaya les mensonges de sa fille sur les réseaux sociaux ce qui finit par aboutir à la décapitation de Samuel Paty !

Les professeurs doivent aussi fournir un effort, ne serait-ce que sur la durée de leur service. Leur implication plus grande dans l’établissement (où ils n’ont même pas un bureau individuel) doit aller de pair avec une autonomie de gestion et un pouvoir de recrutement plus libre laissé à l’appréciation du Proviseur.

Tutorat scolaire

La nature a horreur du vide et quand le système éducatif faillit (Nous sommes 23èmes au classement PISA, une véritable honte pour le Pays qui a inventé l’Education Nationale) les officines à but lucratif s’engouffrent dans la brèche.

On a vu fleurir abondamment ces dernières années des classes préparatoires privées (à 10.000 € l’inscription annuelle) des Écoles d’enseignement supérieur (HEC et équivalent à 15.000 € d’inscription par an) des soutiens en cours du soir comme Acadomia pour suppléer les parents pris par leur travail alors que le tutorat scolaire est INEXISTANT.

Demain, si on n’y prend pas garde on verra se créer des établissements primaires, des Lycées et Collèges privés sous contrat qui à la différence de l’enseignement privé confessionnel d’aujourd’hui n’hésiteront pas à « faire du fric » sur les remords des parents suffisamment pris pour n’avoir pas le temps de s’occuper de leurs gosses et suffisamment riches et conscients de l’importance de l’éducation pour payer ce qu’il faudra pour garantir l‘avenir de leur progéniture.

Faisons un pari : Créons un établissement privé qui après un test d’admission se proposera de prendre en charge l’éducation d’un enfant à partir de la 6ème pour 15.000 € par an pendant 10 ans (jusqu’à la fin des Prépas) avec un prêt d’honneur de 150.000 € remboursable si l’enfant n’intègre pas une grande école (ENS, X, Centrale, Mines, ENSAE, … ou quelques étrangères du même acabit MIT, Harvard, Princeton, Oxford, Cambridge…)

Sûr qu’on ne manquera pas de candidats !

A 300.000 € de budget pour 20 élèves par classe, qui n’aimerait y travailler ! 

Assez de stupidité à l’entrée dans nos Universités

De mon temps, comme on dit, 15% des jeunes Français passaient le Bac en 2 parties et c’était honteux de n’avoir qu’une Mention Passable. Aujourd’hui, depuis la phrase malheureuse de Jean-Pierre Chevènement qui voulait que 80% d’une classe d’âge aient le Bac, les parents craignant que leur enfant se retrouve ainsi dans la « poubelle » acceptèrent l’alphabétisation décadente de cet examen en sections E, F, G, H, I …. Et oublièrent qu’il vaut mieux apprendre un bon métier manuel à 14 ans que d’être plus tard un chômeur aigri en sortant de filières universitaires sans débouchés que je ne désignerai pas mais que tout le monde connait.

Le Bac doit être l’examen de fin d’études secondaires et non le droit d’entrer à l’Université. Pour cela des classes préparatoires existent et il faudra en créer d’autres.  Les exemples de LLG, H4, Stan, Ginette, Versailles, Hoche et quelques autres doivent servir à faire comprendre que seuls un travail acharné et l’acquisition d’une base de savoir suffisante peuvent permettre un véritable épanouissement dans le supérieur.

Quitte comme on l’a fait avec les IUT à mettre également en place des structures intermédiaires moins exigeantes basées sur l’alternance Ecole -Entreprise, Ecole -Hôpital ou autres qui règleraient bien des problèmes.

Un exemple : on se plaint des déserts médicaux ! Faut-il faire 12 ans d’études pour être en première ligne en matière de santé, vacciner, diagnostiquer des cas simples, surveiller des traitements, connaître les gestes essentiels des secouristes ? D’autant qu’avec les instruments connectés on pourrait si facilement s’appuyer sur une expertise distante ! Je préfèrerais en urgence subir un ECG par une infirmière qui ne saurait que placer les électrodes, ECG qui serait interprété ailleurs en bout de ligne par un cardiologue compétent, plutôt que par un généraliste inexpérimenté qui laisserait passer une onde Q de nécrose, une ACFA, un BAV ou une TV.   

Un emploi pour tous

L’oisiveté, c’est bien connu, est la mère de tous les vices ! Et dans l’assistanat généralisé que, de renoncements en renoncements, on a fini par mettre en place, on est même arrivé à des situations grotesques où certaines familles oisives percevraient plus d’argent que des familles équivalentes travaillant au SMIC.

Pour ne pas me faire l’écho d’une polémique récente sur une émission de Télé populaire qui avait inclus dans la fiche d’allocation mensuelle d’une famille au RSA l’allocation de rentrée scolaire (1940.28 € pour 10 enfants) versée une seule fois par an, soyons donc précis pour comparer les ressources d’une Famille de 10 enfants au RSA par rapport à une Famille de 10 enfants avec un parent au SMIC

RSA : 1852.79 € d’AF avec conditions de ressources + 1199.04 de RSA et APL = 3051.83€ par mois + les contributions annuelles (Allocation de rentrée 1940.28 € et autres tels que les chèques occasionnels dont le gouvernement raffole)

SMIC : 1573.11 € d’AF + 1329.05 SMIC = 2902.16 € par mois + les contributions annuelles (Allocation de rentrée 1940.28 € et autres tels que les chèques occasionnels dont le gouvernement raffole)

On voit mal comment avec 10 enfants le deuxième parent pourrait travailler quand le conjoint n’est pas là.

Le match est donc presque égal : 3051 € par mois pour les RSA contre entre 2902 € par mois pour le parent Smicard

Et encore on ne compte pas les quelques heures au noir que les bénéficiaires du RSA pourraient facilement effectuer sans grand risque (la fraude à la Sécurité Sociale par le travail au noir est estimée à 11 milliards d’€ … et encore !)

Donc pour les petits salaires avec beaucoup d’enfants mieux vaut ne pas travailler (ce qui par parenthèse favorise la fécondité) !

Comment revenir à un emploi pour tous ?

Pas facile dans un pays qui s’est laissé aller à une désindustrialisation gigantesque. Je l’ai déjà dit : à Romans, capitale de la chaussure, plus une seule usine ne fonctionne et bientôt tous les ouvriers de cette branche seront morts. Qui saura encore faire des chaussures en France le jour où les Chinois, les seuls fabricants restants, décideront brusquement de doubler leurs prix ? 

Il est impératif de réindustrialiser la France et pourtant les emplois qualifiés fuient de toute part. Qui va faire fonctionner nos centrales nucléaires maintenant qu’on s’est ENFIN aperçu que, quand on n’a pas de gaz, il fallait avoir des idées et que l’énergie nucléaire était une énergie d’avenir, sans même parler de l’énergie inépuisable de fusion qui viendra le siècle prochain et dont le sous-produit est l’hélium un gaz rare non radioactif et non toxique qui ne produit pas d’effet de serre ! 

Il est impératif de moduler les charges sociales patronales par catégorie d’emploi pour favoriser les emplois non pourvus car insuffisamment payés (hôtellerie, restauration, BTP par exemple)

Il convient de rebaptiser l’assurance chômage pour qu’elle garde son caractère d’assurance solidaire et non d’assurance tout court que bien vite certains considèrent comme un dû dès qu’ils ont cotisé suffisamment longtemps. Qui serait assez fou sous prétexte qu’il paie une assurance de voiture pour se forcer à avoir un accident?

Il convient enfin de former, de l’apprentissage à l’Université, des promotions correspondant aux besoins du pays. Quand cessera-t-on de produire à la pelle, psychologues et sociologues qui ne trouveront jamais d’emplois dans leur spécialité.

De former aussi par l’attractivité du métier, les salaires, les passerelles possibles vers d’autres positions, tous les jeunes dont on a besoin. Ce sera le cas lorsqu’en France comme en Allemagne un jeune pourra entrer dans une entreprise comme apprenti et finir éventuellement quelques années plus tard comme Ingénieur.

Même chose pour qu’une infirmière, après quelques années de pratique, puisse accéder si elle en a le courage à une formation professionnalisante plus courte qui fera d’elle un Médecin.

Et les Travaux d’Intérêt Général       

De nombreux travaux non marchands pourtant utiles au pays ne sont pas effectués faute de moyens. Exemple : si les forêts avaient été correctement entretenues et bien débroussaillées, les feux, même d’origine criminelle, ne se seraient pas propagés aussi vite.

On devrait signer avec les agriculteurs des contrats d’entretien qui éviteraient ensuite de payer pompiers et Canadairs

On pourrait remembrer les parcelles pour permettre la constitution de coupe-feux suffisamment larges tous les 500 m ce qui limiterait la propagation des flammes.

Mille travaux environnementaux ou sociaux pourraient ainsi être confiés à des délinquants, des chômeurs, des retraités volontaires avec un petit salaire, dans le cadre de Municipalités ou d’Association. De la sortie des enfants des écoles à l’accompagnement de personnes handicapées il y a tant à faire et largement de quoi occuper les jeunes d’un service national par exemple ayant retrouvé force et vigueur ou les bénéficiaires des aides sociales (RSA et chômeurs notamment) 

Paraphrasant Saint-Simon je dirai qu’Il faut donner à chacun selon ses besoins mais qu’il faut aussi exiger de chacun selon ses capacités et récompenser chaque capacité selon ses mérites !

L’Europe ? Quelle Europe ?

Voilà bien un domaine où plus que pour d’autres la formule de Brecht s’adapte tout particulièrement.

En effet, c’est bien à propos du vote du référendum de 2005 sur le Traité établissant une Constitution pour l’Europe, (où le Peuple ayant répondu NON à 54.68%, a vu son choix volé en Février 2008 sous Sarkozy par le Parlement réuni en congrès à Versailles), que cette formule lapidaire s’applique à la lettre !

Les Français comme beaucoup d’autres Européens veulent la paix et l’Union Européenne avait jusqu’à présent, sauf hier en Serbie et aujourd’hui en Ukraine, démontré sa capacité à construire un ensemble indépendant pouvant jouer son rôle dans l’organisation du monde.

Mais cette construction en apparence indispensable était dès l’origine contrôlée de près par l’un de ses pères, Jean Monnet, un agent américain !

D’autres moyens de contrôle ont suivi ! Faut-il rappeler l’organisation des « Young Leaders » qui sélectionne chaque année 10 Français et 10 Américains considérés comme les futures élites franco-américaines où se sont croisés comme par hasard, parmi d’autres politiques, Edouard Philippe et Emmanuel Macron ou les « Young Global Leaders » et le « Club Bilderberg » qui a promu Gabriel Attal ?

Nous sommes certes de fidèles Alliés des Américains mais en tant qu’Européens nous avons le devoir de refuser la seule vision d’un monde unipolaire qu’ils veulent imposer et en tant que Français celui de maintenir notre indépendance dans le concert des Nations.

Il est loin le temps où le Général De Gaulle militait pour une Europe unie de l’Atlantique à l’Oural puis quittait en 1966 l’organisation du commandement militaire intégré de l’OTAN.

Il est loin le temps où Dominique de Villepin, sous les ordres de Jacques Chirac, exprimait à la Tribune de l’ONU l’opposition catégorique de la France face à une éventuelle intervention militaire alliée contre l’Irak, alors que le Secrétaire d’Etat Américain Colin Powell finissait par l’emporter en montrant de prétendues preuves de la possession par l’Irak d’armes biochimiques et d’armes de destruction massives, pour reconnaître 10 ans plus tard avoir menti sur ordre !

Nous n’avons pas été capables diplomatiquement d’empêcher que le conflit ukrainien soit stupidement engagé par Poutine alors que la France était avec l’Allemagne l’un des deux garants des accords de Minsk II qui devaient mettre un terme à la guerre du Donbass qui avait déjà fait pourtant plus de 14.000 morts !

Nous nous sommes laissés enfermer, contrairement à l’Espagne et au Portugal, dans un accord européen sur le prix unifié de l’énergie, payant ainsi aujourd’hui la double erreur des Allemands d’hier d’avoir renoncé brutalement au nucléaire et d’avoir profité jusqu’à plus soif de l’approvisionnement à faible coût du gaz russe qu’il vont devoir désormais payer au prix fort …aux Américains devenus grâce aux schistes le premier producteur de gaz du monde.

La décision catastrophique de Poutine a abouti à deux résultats paradoxaux :

Il voulait éloigner de ses frontières les pays de l’OTAN, mais il a poussé par son « opération spéciale » la Finlande et la Suède, à la rejoindre et la neutralité constitutionnelle de l’Autriche n’est désormais plus qu’un beau mythe.

Il a renforcé la position des USA, jusqu’à ce qu’ils se lassent, comme seul vrai défenseur de l’Occident, ce qui explique que la France a été bien isolée face à l’affront des Australiens sur le marché des sous-marins, que le Royaume-Uni, l’Italie, les Pays-Bas, la Belgique, la Pologne, la Norvège, le Danemark, la Finlande, la Suisse, et maintenant l’Allemagne qui se réarment ont choisi les avions de chasse F 35 américains plutôt que le Rafale que nous n’arrivons à vendre qu’à des pays insolvables (comme l’Egypte) qui ne rembourseront jamais totalement les crédits consentis ?

Pourtant, le monde s’organise lentement autour d’autres conglomérats. Déjà l’accord Russo-Chinois attire le sous-continent asiatique et les BRICS. La double percée russe et chinoise en Afrique est aujourd’hui manifeste, une partie de l’Amérique latine va les rejoindre et de nombreux pays même s’ils déplorent les morts ukrainiennes, combien inutiles, n’ont pas condamné la Russie de Poutine !

Croire dans ces conditions qu’une véritable défense européenne verra le jour c’est faire preuve de beaucoup de naïveté.

Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes inclus dans la Charte des Nations Unies renforce l’attente des Nations. On verra sans doute renaître dès demain, les aspirations indépendantistes de l’Ecosse et de l’Irlande du Nord

Et c’est bien dommage que la technostructure bruxelloise omnivore et gloutonne qui, faut-il le rappeler, n’est pas élue, ne se soit pas contentée de favoriser toutes les coopérations éducatives, agricoles, industrielles, commerciales qui aurait fait progresser l‘Europe des Nations respectant les souverainetés de ses membres auxquelles les Européens restent à nouveau très attachés.

Pierre Chastanier, 6 février 2024

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