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Ukraine : quand finiront les combats ?

Le front ukrainien est peut-être en train de s’effondrer. Certains services américains parlent même de 600.000 morts dans l’armée ukrainienne où la moyenne d’âge des soldats dépasse désormais 40 ans, sans oublier au moins autant de blessés graves et de nombreuses fuites de jeunes vers l’étranger.

Certes après des mois de tergiversations les USA viennent d’accepter de délivrer une aide financière supplémentaire de 61 milliards de dollars pour tenter d’endiguer la progression du front russe au cours d’une offensive de printemps que les Ukrainiens redoutent car ils ne seraient peut-être plus en mesure de l’arrêter.

En réalité, les Américains espèrent que cette nouvelle aide sous la forme d’un prêt que l’Ukraine devra rembourser, y compris la part qui « s’évaporera » à tous les niveaux dans ce pays qui reste un des pays les plus corrompus du monde, enrayera la progression possible des Russes vers Odessa s’il leur prenait l’idée de couper l’Ukraine de l’accès à la mer Noire et de faire la jonction avec la Transnistrie, république sécessionniste de la Moldavie où ils sont déjà militairement présents.

L’opinion américaine (au moins ceux qui souhaitent la victoire de Trump) semble lassée de l’Ukraine comme elle le fut du Vietnam, de l’Irak, de la Libye ou de l’Afghanistan et elle ne peut que pousser Kiev à engager, s’il en est encore temps, des pourparlers qui permettraient d’aboutir à un cessez-le-feu.

Mais l’argent annoncé est loin d’être arrivé, car il faudra fabriquer des matériels militaires et des munitions et les intégrer au dispositif de défense ukrainien. Une aubaine pour le complexe militaro-industriel américain qui sera immédiatement payé par le Gouvernement US même si l’Ukraine met des décennies à rembourser !

Boeing par exemple dont la situation économique est des plus préoccupantes en aura bien besoin pour relancer sa gamme de produits incluant des avions civils et militaires, des satellites, des systèmes d’arme et des systèmes électroniques de défense…

De plus l’armée ukrainienne doit faire face à un délicat problème car, malgré des lois impitoyables sur la mobilisation, elle a du mal à recruter des combattants. Beaucoup de jeunes sont partis à l’étranger ou sont morts ou blessés. Le moral des troupes est au plus bas.

Qui veut encore se sacrifier pour récupérer des territoires de tous temps russophones que l’oligarchie ukrainienne seule considère encore comme les siens ?

Le peuple sait bien que ni le Donbass ni la Crimée ne cesseront de regarder vers Moscou plutôt que vers Kiev.

Espérons au moins que cette aide pourra permettre d’ouvrir de négociations pour un cessez-le-feu qui fixerait le front et dans la durée réglerait peut-être le conflit.

Zelensky n’a plus le choix et ce ne sont pas les 1000 soldats de notre Légion Étrangère stationnés en Roumanie que Macron, sans débat au Parlement, prétend pouvoir engager sur le terrain (entraînant automatiquement une guerre entre la France et la Russie) qui changeront la donne. Pas plus que les troupes du Royaume-Uni que le ministre de la Défense Grant Shapps voudrait aussi mobiliser pour encadrer sur place les derniers soldats ukrainiens et engager la marine britannique en mer Noire.

La fin des combats, si elle arrive, n’aura pour but que de fixer le front car la signature d’un Traité de paix ne sera sûrement pas pour demain.

L’Ukraine comme l’Albanie et le Kosovo sont des Etats gangrénés par des réseaux criminels (Drogue, Pornographie, Pédophilie, Trafic d’êtres humains, Trafics d’armes, GPA…) et les armes envoyées en Ukraine risquent fort d’alimenter bien des trafics vers l’Europe (ce qui a déjà commencé).

Les fonds d’investissement avec la complicité des responsables ukrainiens se hâtent d’acheter à vil prix des terres agricoles (sauf celles qui, par des sociétés écran, sont déjà aux mains des Chinois) qui demain, grâce à l’UE pourraient concurrencer les agriculteurs français.

L’Amérique a réussi son pari. Le gazoduc Nord Stream 2 que, selon la déclaration de Joe Biden, elle a sabordé a mis un coup d’arrêt à la progression qu’elle jugeait inquiétante de l’économie européenne et en particulier de l’économie allemande (elle craignait notamment un accord économique entre Allemagne et Russie) et, face à l’augmentation insupportable du prix de l’énergie, de nombreuses entreprises germaniques parmi les plus prestigieuses (Porsche par exemple) viennent d’accepter d’émigrer… aux USA.

L’ennui c’est qu’après la rupture entre Moscou et l’OTAN, la Russie a trouvé avec la Chine et les BRICS de nouveaux débouchés et de nouvelles routes commerciales grâce auxquelles, malgré l’inefficacité de nos sanctions, elle pourra désormais se passer de l’Europe.

Il n’est pas venu le temps où, comme l’espérait De Gaulle, on pourrait bâtir « une Europe de l’Atlantique à l’Oural. »

Pierre Chastanier, 4 mai 2024

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